Belle journée pour s’initier à la voile. En effet, aujourd’hui, j’étais assigné à la voile à St-Jean-des-Piles. Oh boy… Contrairement à ce que je croyais, le site de compétition n’était pas à la marina mais plutôt sur un terrain privé situé au nord de St-Jean-des-Piles. Quel endroit pittoresque sur le bord de la rivière St-Maurice. Wow !!! Voyez par vous-même !
Superbe que je vous disais…
Merci à cet officiel qui a bien voulu m’initier à la course de voilier.
Oufff… Pas évident mais une fois qu’on a obtenu des explications claires, c’est vraiment pas sorcier. En fait, l’idée est de parcourir un circuit délimité par des cônes flottants. Selon la classe de bateau et l’âge des concurrents, ceux-ci vont effectuer un, deux ou trois tours du circuit. J’ai parlé des classes de bateaux. Les voici donc.
La classe laser. Petit dériveur effilé avec une longue voile.
La classe optimiste. Une boite à chaussures munie d’un manche à balai comme mat et d’un linge à vaisselle comme voile…
Étrangement, même s’il ne sont pas très effilé, les optis – pardonnez-moi mon langage familier mais vous savez, moi et la voile, on ne fait qu’un maintenant – alors les optais comme je disais, sont passablement rapide sur l’eau quand le vent est bon. Et leur petite taille fait en sorte qu’ils sont faciles à remettre à l’endroit si jamais votre mat se retrouve à pointer vers la Chine… Bien sur, après une telle manoeuvre, il faut parfois écoper un peu pour chasser l’humidité du fond du bateau…
Tout au long de la journée, nous avons eu droit à des conditions changeantes. Parfois il ventait peu et parfois il ventait relativement fort. Rien d’assez important pour obliger nos marins d’eau douce à devoir sortir la voile tempête mais c’était tout de même assez intense pour faire giter les embarcations pour la peine.
En période d’accalmie, ça ressemblait à ça…
Ou ça…
Tandis qu’en période de bon vent, ça donnait plutôt ceci !
Et cela !
Comme pour toute les autres compétitions que auxquelles on a la chance d’assister pendant les Jeux du Québec, cet événement n’aurait jamais eu lieu sans la grande implication des bénévoles et des officiels.
Ceux-ci on gardé en tout temps un oeil vigilant sur les compétiteurs.
Ils ont aussi supervisé et rendu possible l’échange des compétiteurs. Il faut comprendre ici qu’il n’y a qu’une douzaine de bateaux dans chacune des deux catégories et que dans le but de sauver du temps, on ne ramène pas les embarcations à quai à la fin de chaque course. Au contraire, on apporte les compétiteurs sur l’eau et on procède à l’échange de ceux-ci “en mer”.
Une fois l’échange effectué en toute sécurité, on ramène les matelots à bon port !
Bien sûr, quand des petits pépins sont survenus, les bénévoles n’ont pas eu peur de se mouiller pour régler les problèmes.
Finalement, je vous laisse avec cette p’tite image “zen” qui résume bien mon état d’esprit en quittant se site magnifique.